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Don d’organes : comment faire respecter son choix ?

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Publié le 29.03.17
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Le don d’organes a quelque peu changé en 2017. Aujourd’hui, si l’on ne veut pas être donneur d’organes à sa mort, il faut le spécifier. Mais si vous souhaitez le devenir, voici ce qu’il faut savoir sur la question et sur la nouvelle mesure de 2017.

Don d’organes : 57000 vies sauvées en France

On estime que chaque année en France, plus de 5700 greffes d’organes sont pratiquées. Grâce à une greffe, le patient qui en a besoin peut retrouver une vie, tout simplement. Par contre, il ne s’agit pas d’un coup de baguette magique, car il devra suivre toute sa vie un traitement pour être certain de ne pas subir un rejet de l’organe. Saviez-vous que dans l’hexagone, il existe 57000 personnes qui doivent la vie au don d’organes ? C’est ce qu’indique le site de don officiel.

Greffe d’organes : ce qui a changé en 2017

Le don d’organes se fait sur la base du « consentement présumé ». Cela signifie tout simplement que nous sommes tous des donneurs d’organes qui s’ignorent. Pas besoin de « carte don d’organe », les prélèvements peuvent être effectués à partir du moment où la personne n’a pas fait connaître de son vivant son refus pour cet acte. Le consentement explicite n’est donc pas nécessaire pour effectuer un don d’organes. Pour ceux qui voudraient manifester leur refus, la loi a prévu un dispositif.

Don d’organes : s’inscrire pour signifier son refus

Si vous ne souhaitez pas que votre dépouille puisse servir à d’autres vies, il faut faire respecter votre choix. Un nouvel amendement de la loi santé prévoit en effet que « le prélèvement d’organes post-mortem peut être pratiqué sur une personne majeure dès lors qu’elle n’a pas fait connaître, de son vivant, son refus d’un tel prélèvement, principalement par l’inscription sur un registre national automatisé prévu à cet effet ». Cette mesure a été mise en application au 1er janvier 2017. L’inscription se fait sur internet sur le registre du refus.

L’inscription sur le registre du refus

Si vous ne souhaitez pas faire de dons d’organes, il faut vous munir d’une copie de votre pièce d’identité et l’envoyer par courrier via le formulaire papier que vous trouverez sur le site du refus. L’inscription seule sur le site ne suffit pas. Si toutes ces obligations légales ne sont pas respectées, vos proches auront du mal à s’opposer au prélèvement. Contrairement à une idée reçue, un post Facebook n’a pas de valeur légale. Vos proches auront besoin d’un document écrit et signé de votre main pour faire respecter votre décision si vous ne vous êtes pas enregistré.

Par contre, si vous êtes favorable au prélèvement d’organes sachez qu’il est également possible de faire une donation de son vivant. En 2015, 575 personnes ont pu bénéficier d’une greffe de rein ou du foie qui leur a sauvé la vie.