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Loi Santé : le Sénat encadre les «happy hours»

Publié le 26.09.15
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De plus en plus de bars et de pub adoptent la mode des «happy hours ». Il s’agit d’une pratique promotionnelle qui détermine une période pendant laquelle certaines boissons (en particulier les boissons alcoolisées) sont servies à des tarifs particulièrement attractifs. Le Sénat souhaite encadrer cette pratique dans le cadre de la loi Santé de Marisol Touraine afin de lutter contre la consommation excessive d’alcool chez les jeunes.

Loi Santé : fin des « happy hours » ?

Si vous sortez de temps en temps boire un verre avec des amis dans les bars ou les pubs de votre ville, vous devez sans doute connaître ces tarifs intéressants qui sont généralement appliqués de 18 heures à 20 heures. Dans certains endroits, l’établissement vous offre un verre pour un verre acheté. Ces promotions sont particulièrement appréciées des étudiants et des jeunes qui n’ont pas toujours un gros budget pour leurs sorties.

Prix minimum sur l’alcool

Les sénateurs souhaitent limiter ces promotions en fixant un prix plancher sur l’alcool. Franck Montaugé est le sénateur qui est à l’origine de cet amendement à la loi Santé. Selon lui, fixer un prix minimum sur les boissons alcoolisées permettrait de limiter la consommation excessive pratiquée chez les jeunes. Ainsi, les bars ne pourront pas descendre en dessous d’un certain tarif. Par exemple, si le seuil est fixé à 25%, une pinte de bière à 7€ ne pourra pas être vendue en moins de 5,25€. Voilà une mesure qui risque d’agacer les gérants de bar et les fêtards !

Le « binge drinking » chez les jeunes

Si le Sénat envisage aujourd’hui limiter les « happy hours » dans les bars, c’est parce que la consommation excessive d’alcool a des conséquences dramatiques sur la santé de la population Française. Les jeunes sont particulièrement touchés par les phénomènes de « binge drinking ».

Qu’est-ce que le « binge drinking » ?

Le « binge drinking » est traduit en français par « biture expresse » ou « beuverie effrénée ». Ce terme désigne un comportement de plus en plus pratiqué par les jeunes de nombreux pays. Le « binge drinking » consiste à boire de l’alcool le plus vite possible pour être rapidement en état d’ébriété. Ce phénomène vient principalement d’Angleterre où près de 25% des jeunes déclarent avoir déjà pratiqué la consommation excessive d’alcool en peu de temps. Aux États-Unis le « binge drinking » est également extrêmement répandu, en particulier chez les étudiants lors des « spring breaks ».

Les risques pour la santé

L’absorption rapide de boissons alcoolisées est une pratique très dangereuse pour la santé. Les conséquences sont parfois directes avec des risques de coma éthyliques, d’accidents de la route, d’accès de violence, et de rapports sexuels à risque. Pratiquée à long terme, cette pratique peut entraîner des dommages neurologiques graves et rendre alcoolique.

Une solution efficace ?

Avec cette nouvelle mesure, de nombreuses personnes espèrent que les jeunes seront moins exposés aux risques de la surconsommation d’alcool. Néanmoins, il faut rappeler que 88% des boissons alcoolisées consommées en France sont achetées en supermarchés. En effet, pour des raisons économiques, les jeunes et les étudiants ont tendance à boire chez eux ou dans la rue.