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Alimentation : vers la simplification de l’étiquetage nutritionnel

Publié le 09.07.15
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À l’heure où la lutte contre l’obésité et les maladies cardiovasculaires est une priorité pour la santé des Français, la ministre Marisol Touraine propose de simplifier l’étiquetage des aliments. L’ Assemblée nationale a débuté l’examen du projet de loi sur l’étiquetage nutritionnel le 31 mars 2015.

Pourquoi simplifier l’étiquetage nutritionnel ?

Le gouvernement a mis en place depuis 2001 le Programme National Nutrition Santé. Ce programme a pour objectif l’amélioration de la santé des français, en passant par l’alimentation. C’est dans le cadre du PNNS que les recommandations « manger, bouger » ont vu le jour à la télévision. Malgré ces conseils, il n’est pas toujours évident de se repérer dans les rayons.

Aider le consommateur à se repérer

Toutes les personnes qui souhaitent surveiller leur alimentation le savent : les étiquettes des aliments sont parfois un véritable casse-tête. Selon une étude menée par le Crédoc (le centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie), 85% des français déclarent qu’une approche graphique basée sur la fréquence est simple à comprendre pour faire de meilleurs choix alimentaires. Pour cette raison, la solution préconisée par la ministre de la santé se présente sous forme de pastilles de couleurs qui résument la teneur de l’aliment en sucre, en gras, et en sel. Par exemple, les BN au chocolat afficheraient une pastille rouge à cause de la forte teneur en sucre de ces gâteaux. Les industriels de l’agroalimentaire sont opposés à ce système, redoutant qu’il stigmatise certains produits.

Valoriser les aliments sains

Des scientifiques ont mesuré l’impact de l’introduction d’un code couleur sur les aliments de la cafétéria du Massachusetts Général Hospital à Boston. Les résultats ont été clairs : la consommation des aliments sains a augmenté grâce au code couleur. Des lois sur l’étiquetage nutritionnel des aliments ont été mises en place au Royaume-Uni et dans les pays scandinaves. Suite à ces nouvelles lois, les changements sont venus des industriels. En effet, sachant que leurs aliments allaient être valorisés par l’étiquetage nutritionnel s’ils étaient plus sains, les industriels de l’alimentation ont fait des efforts pour améliorer leurs produits. En Scandinavie, les maladies cardiovasculaires sont en recul, mais il est difficile de faire le lien avec le nouvel étiquetage alimentaire.

Une meilleure information

Simplifier les étiquetages nutritionnels serait sans doute une mesure utile pour lutter contre l’obésité en France. Mais les pouvoirs publics, les industriels de l’agroalimentaire et les enseignes de la grande distribution doivent encore se mettre d’accord sur le système à adopter.

Le modèle d’étiquetage nutritionnel de Carrefour

Carrefour a anticipé la loi sur le nouvel étiquetage nutritionnel en mettant en place, dès septembre 2014, son propre système pour guider les consommateurs. Afin d’aider ses clients à mieux se repérer sur les emballages des aliments, Carrefour a mis en place un système de pastilles de couleurs associées à des recommandations de consommation en terme de fréquence. Les bonbons sont donc dans la catégorie des aliments à consommer « occasionnellement » et les haricots verts sont recommandés « tous les jours ».